lundi, juillet 31, 2006


Je ne peux rester insensible à ce qui s’est passé à Cana, au Liban ce weekend.
La guerre n’est certes pas un jeu, mais alors, pourquoi faire payer des enfants, qui par définition, sont innocents ?
A mes yeux, aucune justification à une telle barbarie n’est possible.
J’ai vu une interview d’une habitante juive du Nord d’Israël, apparemment fort peu émue par ce drame, qui déclarait, sans gêne aucune : « Cela fait des jours que nos militaires avaient prévenu ces populations en leur demandant de quitter leurs habitations. Ils ne sont pas partis, alors tant pis pour eux ! ».
Quelle cruauté, quelle injustice !
La vie d’un enfant est sacrée, point.
Et certainement plus que l’attachement à un Dieu à une religion ou même à une Nation.
Aux "Grands" de ce monde, je dis : "arrêtez cette guerre, sans délai".

jeudi, juillet 20, 2006

Voici un échange de courrier intéressant repéré sur le forum de La Libre.
Personne ne considère à Bruxelles que tu es un emmerdeur parce que tu parles Flamand. A Bruxelles, tu peux parler ce que tu veux comme langue, c'est une ville multiculturelle et cosmopolite, et tu es le bienvenu, toi, ta langue et ta culture (surtout si tu venais y habiter, au lieu de juste venir déambuler, employer toutes les infrastructures de la ville mais payer tes impôts en Flandre).
Mais je sais ce que tu fais probablement, comme beaucoup de Flamands, tu emmerdes des petits vendeurs et petites vendeuses, ou serveuses de café ou de snack, ou des caissières de magasins qui gagnent à peine1.000 € par mois, en travaillant probablement plus dur que toi, et tu voudrais qu'ils soient bilingues parfaits, simplement parce que Bruxelles est soi-disant Flamande aussi. Eh bien, men, sors bien çà de ta tête, Bruxelles est aux Bruxellois, donc à ceux qui y habitent! Et il y a une très très très grande majorité de francophones (90%), il va falloir que tu acceptes çà.
C'est ce genre de comportement de nouveau riche arrogant, qui nous dérange, nous les Bruxellois. Alors, si tu veux vraiment que tout le monde te parle Flamand, reste en Flandre, replié sur toi-même.
Et je vais t'expliquer pourquoi pleins de petits Francophones suivent l'enseignement néerlandais. Dans 10-15 ans, vous autres, les Flamands, ne trouverez pratiquement plus de boulot à l'Etat, dans les banques et les parastataux, le commerce, à Bruxelles, parce que les petits Bruxellois seront bilingues parfaits, donc tous ces Flamands soi-disant bilingues (quel scandale, il y a des fonctionnaires qui savent même pas répondre en français au téléphone) qui travaillent à Bruxelles, ils disparaîtront, d'eux-mêmes, ce sera très bon pour notre taux de chômage qui va très fort diminuer. Et le pire, c'est qu'ils ne seront pas des Flamands, mais des Bruxellois qui parleront mieux le néerlandais que les Flandriens et Anversois, qui souvent ne parlent que le Flamand. Faut quand même pas oublier que nous ne sommes pas obligés d'apprendre le Flamand, mais bien le Néerlandais, donc tu vois, quand on te répond en Flamand, c'est déjà très empathique.
Moi, tu vois, je travaille à Mechelen, parce que ma société a besoin de francophones bilingues, mais avec mes collègues, je ne commence pas à faire l'emmerdeur pour qu'ils me parlent en français, je leur parle en néerlandais, tout le temps, et ils y en a qui me répondent en français, par politesse, ou pour apprendre, améliorer leur français (c'est quand même une langue qui est parlée dans plus de 20 pays), çà aussi on va te rappeler.
Mais si tu veux, quand tu viendras encore déambuler à Bruxelles, moi je veux bien te parler en Flamand, néerlandais, bruxellois ou français ou anglais, c'est comme tu le sens, a condition que tu viens pas faire le Flandrien conquérant."


Pour info voici le message original auquel ce monsieur répondait:


"Très très bien! Karel Buls 18/07
Très bien. Si vous n'êtes pas d'accord à concéder le fifty/fifty dans la capitale comme le complément du fifty/fifty dans le gouvernement fédéral, effaçons tout et jouons à la française: le groupe dominant du pays (les Flamands) en définit la langue et la culture (en France le français, donc en Belgique le néerlandais) et écrasons toutes les minorités culturelles dans tout le pays comme cela s'est passé dans ce grand pays où tout le monde est 'français' sans adjectif additionel.
D'accord?
(ps, s'il n'a que 10% de Flamands à Bruxelles, comment cela se fait-il qu'il y a 15% de votes flamands et qu'un tiers de la population écolière se trouve dans l'enseignement néerlandophone?)"
A méditer...

vendredi, juillet 14, 2006

Un cas grave de non-assistance à personne en danger:
Michangelo (37ans) est gravement handicapé et vit seul avec sa mère. Il a besoin de soins constants. Sa maman vient d'apprendre qu'elle est atteinte d'un cancer grave et qu'elle doit être opérée avant la fin du présent mois de juillet. Elle n'a aucune solution pour héberger et soigner son fils durant son absence, qui peut durer plusieurs semaines, car, après l'opération elle devra suivre une chimio-thérapie.
Qui peut aider cette famille en détresse?
Si vous avez une idée, contactez-moi au 0477/470.550.
Merci d'avance!
Bonjour à tous,
je me permets de vous rappeler le sit-in du GAMP (voir ci-dessous) à 14h devant le siège du CDH, rue des 2 Eglises à Bruxelles. Venez nous y rejoindre!
A bientôt...

mardi, juillet 11, 2006

Chers Amis,
vous savez que le sort des handicapés gravement dépendants me tient particulièrement à coeur. Je vous saurais gré dés lors de lire attentivement le communiqué ci-dessous...
A bientôt.
Lucien-André.

Le Groupe d’Action qui dénonce le Manque de Places
pour personnes handicapées de grande dépendance
Personne de contact : Agoni Cinzia - 02 / 673 03 12 - 0475 / 94 18 90

Cliquez ici pour visionner la version htm de l'annonce du sit-in.
Les comptes rendus de nos sit-in et actions sont disponibles sur ce lien (www.inforautisme.com/01qui/activites_gamp.htm).

RV le 14 juillet 2006 à 14 heures devant le siège du cdH Rue des Deux Eglises , 41 à 1000 Bruxelles


COMMUNIQUE DE PRESSE
A l’occasion du sit-in du 14 juillet 2006 devant le siège du cdH
Nous sommes des parents, proches et professionnels, représentants d’associations et de services pour les personnes lourdement handicapées. Nous avons entrepris de parler en leur nom et au nom des nombreuses familles qui, accaparées, parfois accablées par la prise en charge de leurs enfants, ne peuvent s’exprimer.
Cela fera bientôt un an que nous organisons des sit-in mensuels et que nous sillonnons les Cabinets ministériels afin de sensibiliser nos mandataires à une problématique grave : le manque de structures et de places d’accueil pour personnes handicapées de grande dépendance. En Région bruxelloise, il n’existe aucune structure adaptée pour les adultes polyhandicapés, autistes, infirmes moteurs cérébraux,… Des possibilités de subventionnement alternatif n’ont pas encore vu le jour à Bruxelles alors qu’elles ont été mises en place dans d’autres Régions depuis des années. Citons, à titre d’exemple, les conventions nominatives en Wallonie et le Budget d’Assistance Personnel en Flandre.
Quand nous nous adressons à nos mandataires politiques bruxellois et communautaires, nous butons régulièrement sur des problèmes de compétences dus au saucissonnage de nos institutions (« je n’ai aucun pouvoir en la matière, ce n’est pas de ma compétence… »), sur des moyens financiers insuffisants (« oui, c’est ma compétence mais je n’ai pas assez d’argent que pour répondre à tous les besoins ») ou sur des situations d’ordre corporatif (« l’augmentation de l’enveloppe de cette année a été destinée à la revalorisation de l’emploi » - « un autre accord du non marchand se prépare… »).
Nous en arrivons aujourd’hui à un terrible constat : les personnes lourdement handicapées, les plus faibles parmi les plus fragilisées, sont encore et toujours oubliées, laissées pour compte dans notre société ! Certaines familles vivent des situations dramatiques au quotidien. Le recours à des solutions inhumaines, telle que l’enfermement dans un hôpital psychiatrique, est passé sous silence. L’émotion suscitée par nos cris d’alerte au monde politique et à l’opinion publique est passagère et aucune intervention concrète n’a encore abouti.
Force est de constater que d’autres intérêts priment. Et si parmi ceux-ci certains sont légitimes, d’aucuns nous posent question… Comment en effet approuver des dépenses de prestige de notre Région de Bruxelles, Capitale de l’Europe, quand certains de ses citoyens belges francophones et leurs familles sont réduits à mendier une aide à laquelle ils ont pleinement droit ? Comment accorder de l’intérêt aux affirmations tonitruantes sur la solidarité venant des partis politiques en campagne électorale, quand nous constatons que les personnes handicapées sont exclues de tels discours ? Est-ce parce qu’elles ne sont pas « productives » et ne représentent pas un électorat intéressant ?
Le Centre Démocrate Humaniste met l’être humain au centre de son discours et de son action : « Pour nous, chaque personne compte (…) Nous ne voulons plus d’une société sans âme et sans égalité où les plus vieux, les plus pauvres, les plus fragiles sont jetés au bord du chemin de la croissance. (…) Nous exigeons pour chacun le droit à être respecté dans sa différence et à être sécurisé dans son existence.[1] Et la Charte de l'Humanisme démocratique[2] affirme que « Le lien social, c’est avant tout le sort des plus fragiles et des plus faibles... ». Voilà des affirmations que nous partageons pleinement, voilà des principes que nous voudrions voir appliqués ! Hélas, nos familles et leurs enfants gravement dépendants vivent dans la réalité d’une société qui ne correspond pas à cette vitrine de bonnes intentions.
Jusqu’ici, de cabinet en cabinet, nous avons été accueillis avec beaucoup de gentillesse et d’humanité, nous avons entendu de nombreuses promesses, mais nous n’avons pu constater aucune avancée concrète. Le seul moyen de nous prouver la véracité de si belles paroles et de tant de promesses est de répondre aux besoins de cette population qui, tout en étant partie intégrante de notre société, subit la pire des discriminations. Concrètement, il faut ouvrir des structures et des places d’accueil ! Concrètement, il faut soulager des familles épuisées !
Notre combat est loin de s’arrêter et nos actions iront en crescendo car nos familles n’ont rien à ce jour, et donc n’ont rien à perdre. Après avoir organisé notre dernier sit-in devant le siège du Parti Socialiste ce 2 juin (lire le communiqué de presse en cliquant sur ce lien), nous poursuivrons jusqu’en septembre nos actions de sensibilisation des partis démocratiques et nous continuerons nos sit-in auprès d’autres instances, pour que personne ne puisse dire un jour : « je ne savais pas » ! Lors de notre sit-in anniversaire du 6 octobre 2006, nous nous rendrons devant le Cabinet du Premier Ministre. Ainsi, lui non plus ne pourra pas dire qu’il ne savait pas.
Nous refusons d’attendre que quelqu’un veuille bien prendre à cœur, un jour, cette problématique gravissime et en faire son cheval de bataille personnel. Nous rejetons cet immobilisme et cette attitude fataliste du monde politique belge qui attend l’arrivée d’une atrocité médiatisée pour enfin prendre les mesures nécessaires. Personne ne peut plus se soustraire à ses propres responsabilités ! Car chacun est aujourd’hui responsable de ne pas agir, de ne pas intervenir et de laisser des drames se produire.

Pour le GAMP
Cinzia Agoni
02 / 673 03 12
0475 / 94 18 90


Tous les comptes rendus de nos sit-in et actions sont disponibles sur ce lien (www.inforautisme.com/01qui/activites_gamp.htm).